C'est une critique un peu éculée.
"On reproche à Homère les carnages dont il remplit son antre, l'Iliade; à Eschyle, la monstruosité; à Job, à Isaïe, à Ezéchiel, à Saint Paul, les doubles sens; à Rabelais la nudité obscène et l'ambiguïté venimeuse; à Cervantès, le rire perfide; à Shakespeare, la suptilité; à Lucrèce, à Juvénal, à Tacite, l'obscurité; à Jean de Pathmos et à Dante Alighieri, les ténèbres.
Aucun de ces reproches ne peut être fait à d'autres esprits très grands, moins grands... Ils n'ont ni exagération, ni ténèbres, ni obscurité, ni monstruosité. Que leur manque-t-il ? Cela."
Victor Hugo
William Shakespeare
1ère partie, livre II